La tradition de la robe blanche comme on la connaît aujourd’hui date du XIXème siècle. Elle a deux explications possibles.
La première, la plus répandue, veux que l’Eglise Catholique a imposé cette couleur, symbole de pureté et de virginité.
La deuxième explication vient de Grande-Bretagne.
Depuis l’époque médiévale, les mariées n’avaient pas coutume de porter une robe spécifique pour leur mariage ; elles choisissaient leur plus jolie robe (souvent rouge car cette couleur était la plus réussie par les teinturiers) ou le costume traditionnel local. Les mariées les moins aisées portaient une robe pouvant être remise pour d’autres occasions. Les plus fortunées choisissaient de riches tissus aux couleurs chatoyantes, agrémentaient leur robe de passementerie d’or, de fourrure… pour montrer leur richesse.
Selon certaines sources, la reine Victoria (1819-1901, mariée à Albert de Saxe en 1840) aurait porté une robe blanche pour son mariage et auraient subjugué ses sujets.
Pour l’époque, c’était le comble du luxe : se marier en blanc signifiait qu’on avait les moyens d’acheter une robe pour une occasion unique, qui ne serait jamais portée à nouveau, en raison de la difficulté à la nettoyer.
Ainsi, parce qu’elles désiraient montrer leur fortune ou tout simplement pour irradier le jour de leur noce, quelques personnes aisées ont imité la reine, puis, au fur et à mesure des progrès dans l’entretien des textiles, tout le monde a progressivement adopté cette tendance.
Aujourd’hui, cette tradition de la robe blanche est encore bien ancrée.
Toutefois, attention lors de vos essayages : le vrai blanc est difficile à porter (rares sont les personnes dont le teint est mis en valeur par cette couleur). Préférez lui un blanc cassé, un ivoire, un champagne ou un crème.
Une femme tout de blanc vêtue ne sera jamais trop belle. (Jane Austen)
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